mercredi 11 juin 2008

Brève étude de la PoWitude

Bon, il fallait y venir, tant courent de clichés sur les corps longs et fins se dorant sur des plages de sable tout aussi fin que la taille que la taille des gazelles « Made in Brazil »… ou les clichés imaginant la Brésilienne comme siliconée à mort dès l’adolescence, comme si tout le pays jouait à un concours de beauté impitoyable. Voici donc l’heure venue de parler de la PoW (comprendre bien sûr : Package of Wonderfulness) Brésilienne.
Avant de commencer, mes excuses aux lectrices car il n’y aura pas d’appréciation de la beauté masculine, l’auteur de ses lignes n’étant pas qualifié pour l’apprécier, et s’en moquant d’ailleurs totalement.
So, the Brazilian PoW, this fascinating animal... Procédons dans l’ordre.
Tout d’abord, le lieu d’observation. Evidemment, si on veut observer la bête sur pattes, mieux vaut aller là où il y en a beaucoup. Une grande ville comme São Paulo est un lieu d’observation idéal. La plage est pas mal non plus… Mais une propriété fascinante du pays est qu’on peut aussi bien en voir apparaître montant dans un bus à la campagne et tirées à quatre épingles comme si elles se rendaient au concours de Miss Brazil.
Ensuite, étape essentielle, sélectionner ce qui aux yeux de l’observateur apparaît comme PoW ou pas. C’est une étape hautement personnelle, que chacun opère selon des critères qui lui sont propres. Mais on peut ici signaler les pièges qui peuvent parfois induire en erreur l’observateur inattentif et étranger. Le premier d’entre eux vient des chaussures que portent un certain nombre de Brésiliennes pour paraître plus grandes, et qui ridiculisent les talonnettes présidentielles. Mais puisqu’une petite image vaut plus qu’un long discours, voici la tête du piège :

Impressionnant, n’est-il pas ? Il est donc facile, par exemple dans le métro de São Paulo, de remarquer une créature aux longues jambes… alors qu’il s’agit en réalité de ce que les Brésiliens appellent très justement plataformas.
Mais il y a aussi, dans les différences franco-brésiliennes, des bonnes nouvelles pour l’observateur. Par exemple, une excellente nouvelle pour Pimousse est que nombre de jeunes filles paraissent ici plus jeunes qu’en France, il lui est donc possible de laisser échapper un « PoW » sans que tout le monde autour ne dise « mais non tu vois pas qu’elle a 15 ans ? ».
Bref… les canons de la beauté brésilienne, une fois écartés ces pièges, sont assez standard par rapport par exemple à chez nous. Ils mettent en avant la femme longiligne et souvent grande, au visage régulier. Ici il n’y a presque que des brunes aux cheveux lisses et aux yeux sombres, et la différence majeure d’un spécimen à l’autre est donc le teint de la peau, tous les coups étant permis dans ce domaine l’albédo varie continûment de 0 à 1 (de 0 à 0,9 en fait, puisque tous le monde est ou métis ou bronzé).
Ceci dit, que lecteurs et lectrices se rassurent, la France est et restera le pays de la « PoW » par excellence.

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