mercredi 11 juin 2008

Un petit mot sur la sécurité

Un lieu commun décrit le Brésil comme un pays riche mais inégalitaire. Conséquence : une grande violence y règne et il est demandé aux touristes de faire très attention où ils mettent les pieds.

Bien entendu tout cela n’est n’y tout-à-fait vrai ni tout-à-fait faux. En fait les inégalités sont aussi des inégalités régionales, entre un Sud et un Sud-Est (le cœur économique du pays) plutôt riches et, par exemple, une campagne nordestine très pauvre, et qui connaissait épisodiquement la famine jusqu’à l’arrivée de Lula au pouvoir. C’est surtout dans les grandes villes, au premier rang desquelles Rio de Janeiro et São Paulo, que vont les émigrants des régions rurales pauvres. Comme un peu partout dans le Sud, ces émigrés vont très souvent s’entasser dans des bidonvilles sordides. J’ai l’impression que c’est surtout dans les favelas ces grandes métropoles, où se côtoient les plus riches et les plus démunis, que cette violence s’opère.

Du coup, dans la petite ville du riche Etat de São Paulo où je fais mon stage, il n’y a pas de problèmes d’insécurité. On ne voit pas beaucoup de policiers et les clôtures ne surprotègent pas les jardins. On peut se balader la nuit sans crainte. Tant mieux.

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