mercredi 18 juin 2008

Rio...

Rio. Il fallait bien y aller un jour. Voilà qui est fait. Mais par où commencer ?

Le paulistano – habitant de São Paulo – a tendance a beaucoup sortir de sa mégapole tentaculaire et polluée pour visiter le pays. On le comprend. Le carioca – habitant de Rio de Janeiro – est beaucoup plus casanier. On le comprend aussi. Sa ville est tentaculaire, et polluée dès que le vent tombe. Mais le dimanche, s’il veut aller à la plage, il n’a pas besoin de sortir de la ville. Il n’en a pas non plus besoin s’il veut se mettre au vert. Et puis soyons honnêtes, le carioca a de fortes chances d’être déçu par les paysages qu’il peut trouver loin de chez lui. Et par la température, tropicale.

C’est que Rio est une belle ville. Mais cela, vous le savez déjà. Et j’ai passé un très beau week-end là. Ceci, vous vous en doutiez, et maintenant vous en êtes sûrs.

Passons rapidement sur les deux points noirs du week-end. D’abord, l’oubli à Cachoeira Paulista de l’appareil photo. C’est bête parce qu’il y avait vraiment masse de photos à prendre. Ensuite, contrairement à tous les dimanches, il n’y avait pas de match au Maracanã ce week-end. Tout ça parce qu’il y avait les éliminatoires de la coupe du monde 2010 de la zone sudaméricaine à la place du championnat national. Tous les Brésiliens ont ainsi pu assister à la télé à la piteuse défaite de leurs idoles à Asunción, 2-0 face à des Paraguayens qui ont passé la majeure partie du match à 10.

Le reste fut donc, comme je crois l’avoir déjà signalé, de la grosse balle. Ça a comencé comme expliqué ci-après.

Je suis allé à Rio dans la fin de matinée du vendredi. C’est une des chercheuses du CPTEC, une Brésilienne d’origine chinoise nommée Chou (prononcez « chow » à la brésilienne et non « chou » à la française), qui m’a emmenée, puisqu’elle rentre à Rio tous les week-end. C’était très sympa, on a parlé de ma Vallée* puisqu’elle venait de passer une semaine à Météo-France à Toulouse, de sa vallée (Rio) bien sûr, des ravages de la monoculture du café et du soja, et de beaucoup d’autres choses encore. Et elle a été très sympa, elle m’a déposé juste devant mon auberge de jeunesse à Copacabana, c’est-à-dire au Sud de la ville alors qu’on y rentre par le Nord.

Pour le reste, comme il y a beaucoup de choses à dire, je vais essayer de le faire en plusieurs morceau, chacun parlant rapidement d'un bout de la ville. Cela aura en plus l'avantage d'être un peu plus clair, pour éviter de perdre tout le monde dans les différents quartiers de Rio. Je vais donc procéder par zone géographique, plutôt que dans l'ordre chronologique.

* Pour ceux qui seraient désorientés par le terme, la Vallée au sens large est le berceau natal des gens du Sud-Ouest. Le pays où certes les poules n’ont pas de dents mais où magrets, confits et autres foies gras de canard vous sourient. Toulouse est bien sûr au cœur de la Vallée.

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